Hounkplezen : une céramique religieuse « couteau suisse »
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Virginie Tourreil
Archéo-anthropologie, docteure ès science, sociologie, anthropologie, démographie - virginie.tourreil@gmail.com
UMR 9022 Héritages: Cultures/s, Patrimoine/s, Création/s, Cergy Paris Université
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Article original
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Virginie Tourreil. Hounkplezen : une céramique religieuse « couteau suisse ». Antipodes, Annales de la Fondation Martine Aublet. 12 septembre 2023. https://doi.org/10.48728/antipodes.220124
RESUME /ABSTRACT
Cet article a pour objectif d’étudier une céramique en terre cuite réutilisable, issue d’un contexte religieux vaudou au Bénin. En règle générale, une céramique religieuse est à usage unique et ne concerne qu’une seule divinité au cours d’un cycle religieux spécifique. La particularité de cet élément en terre cuite chargé est qu’il n’est pas utilisé pour une seule divinité vòdũn, mais pour plusieurs et subi des cycles de purification entre chaque cérémonie.
This article aims to study a reusable terracotta ceramic, from a voodoo religious context in Benin. Typically, a religious ceramic is single-use and relates to only one deity during a specific religious cycle. The peculiarity of this charged terracotta element is that is I not used for a single vòdũn deity, but for several and undergoes cycles of purification between each ceremony.
MOTS-CLEFS / KEYWORDS
Introduction
Si l’on commence par décortiquer le nom vernaculaire Fongbè de cette céramique, cela nous donne le découpage suivant : « Hou » signifie «divinité́ », « Kple » signifie « associé ». Cela donne littéralement « association de divinités ». En règle générale, ce type de céramique est installé dans une chambre à coucher ou peuvent être déposées dans une caisse (si l’on est amené́ à fréquemment se déplacer, par exemple ou pour la dissimuler à la vue d’autrui- déchiffrer une céramique, c’est comprendre son utilisation et les intentions de son propriétaire). En plus de concentrer plusieurs divinités, cette céramique est réutilisable pour plusieurs cycles rituels, ce qui en fait un élément pérenne et non plus jetable comme il est coutume lorsque l’on parle de ce type d’objet religieux.
Si nous nous attardons sur les céramiques rituelles au sens large, il serait intéressant de les qualifier « d’objet acteurs » dans le sens où ils prennent part activement au cycle religieux. Ils ne sont pas passifs, mais y prennent « vie », grâce à leur charge surnaturelle qu’ils retiennent ; cette religion appuie ses croyances et son culte sur des éléments animistes. L’argile provient de la terre mère, de la mère nourricière, élément sacré de la vie. La matière première qui la compose est donc puissante et permet de donner à la céramique rituelle un autre statut supérieur à celui d’un simple contenant inerte.
Si nous revenons à l’utilisation même de la céramique, plusieurs questionnements peuvent être soulevés quant à son fonctionnement ; comment plusieurs divinités peuvent « cohabiter » au sein d’une même céramique ? de quelles manières sont gérées les incompatibilités libatoires ? quel est le statut des céramiques au sein des rituels religieux ?
Pour répondre à ces questionnements, nous avons choisi de disséquer deux hounkplezen ; le premier est issu d’une collection publique, détenue dans les réserves du MuséumNational d’Histoire Naturelle de Paris. Le second est issu d’une collection privée et a été collecté in situ auprès des potières qui l’ont confectionné. L’étude de ces deux hounkplezen va nous permettre de montrer la pluralité de l’utilisation, mais également de la forme et des divinités honorées.
Étude de cas 1 : Hounkplezen issu du Fond Chauvin (MNHN- Paris)
Contexte historique
Ce hounkplezen1 est issu d’une collection conservée au Musée Nationale d’Histoire naturelle de Paris sous le nom de Fond Chauvin (Fig.1). Il s’agit d’une collection de 104 objets, dont 89 céramiques en terre cuite, collectés au sein d’un atelier d’une potière à proximité du village d’Azovè entre 1980 et 1990. Le collecteur était un artiste français appelé Henri Chauvin qui rapatriât sa collection en France au début des années 2000. Elle intègre les collections du MNHN qu’en 2009, après le décès de l’artiste, sous le nom de Fond Chauvin. Cette collection inédite, tant en termes d’esthétisme que de la diversité des représentations vòdũn présente, a fait l’objet d’un mémoire de master en ethno-céramologie [1].
Façonnage
Cette céramique est un pot à fond arrondi avec une panse globulaire. La lèvre est arrondie et éversée. Le décor est ajouté. Il se localise uniquement sur la panse et recouvre l’entièreté de cette dernière. Pour ce qui est du façonnage, il ne nous a pas été possible de l’observer macroscopiquement en raison du chantier des collections que subi actuellement le MNHN qui vise à délocaliser une partie des réserves hors du musée.
Description et interprétation
Cette céramique comporte, au niveau de sa panse, trois cupules tournées vers le bas, ceinturées par un bourrelet. Ces cupules peuvent être rattachées à un hôhô inversé, utilisée dans le culte des jumeaux. Les cupules symbolisent le sens d’arrivée sur Terre des jumeaux ; les cupules pointant vers le haut traduisent une arrivée par la tête. A contrario, une cupule pointant vers le sol traduit une arrivée en siège.
Sur le dessus se trouve une représentation anthropomorphe tenant dans sa main droite un gourdin et dans sa main gauche un sabre. Cette représentation pourrait être rattachée au vòdũn Hévioso. Cette divinité est réputée impulsive et puissante. Elle est rattachée au feu, à la foudre et à la justice. Il est considéré comme le « patron » des forgerons.
Des quadrupèdes sont représentés sur le pourtour, probablement en l’honneur d’Agassou (au sein de la collection, un agassouzin porteur des mêmes quadrupèdes est présent[1]- Fig.2). Ce vòdũn, représenté sous les traits d’une panthère, est celui de la famille royale d’Abomey.
[1] Numéro d’inventaire MNHN-E-2009.19.17
Des excroissances sont disposées de part et d’autre de la représentation anthropomorphe de façon pyramidale pourraient être le vòdũn Sakpata. Divinité de la terre (symbolise la fertilité des sols), elle est également la divinité responsable des maladies dermatologiques dites éruptives. Les excroissances représentent les graines (fertilité des sols), mais également les boutons (maladies dermatologiques).
Ces représentations sont soulignées de trois cupules tournées vers le haut accompagné d’un bourrelet. Comme pour les cupules inversées, elles renvoient au culte des jumeaux. On retrouve la symbolique du chiffre trois notamment, redondant dans la religion vaudou ; il peut symboliser les trois éléments primordiaux dans le vaudou, à savoir la terre, le ciel et la foudre. Il peut également s’agir de trois ingrédients omniprésents dans les rituels : l’eau, l’alcool et l’huile (rouge ou blanche). On retrouve cette triade d’ingrédients dans certains rituels de protections (ex : un hôhô sizin est détourné́. Il s’agit d’une céramique à trois cupules, utilisés pour le culte des jumeaux, mais ne tient pas ce rôle dans ce contexte. La céramique à un rôle de protection ; dans l’une des cupules, on y dépose de l’alcool, le second de l’eau et le troisième de l’huile. Ce type de protection est invoqué pour se protéger des accidents, pour se protéger contre quelqu’un qui veut nous nuire. Dans chaque cupule, un animal est sacrifié selon la recommandation du prêtre. Placé devant les divinités ces dernières veille sur ce « gri-gri » (Fig.3).
Cette céramique renvoi à des divinités issues du ciel, mais également de la terre, deux éléments primordiaux à la vie humaine. La présence d’Agassou renforce le caractère particulier de cette céramique.
Etude de cas 2 : Hounkplezen (Collection privée)
Contexte historique
La seconde étude de cas concerne un hounkplezen issu d’une collection privée (Fig.4). Il a été collecté dans un atelier de poterie à Agbangnizoun auprès du groupement des femmes potières de Senyigbenai d’Avali. Au sein de cet atelier, les potières fabriquent des céramiques à usage domestique, mais seulement deux femmes peuvent fabriquer certaines céramiques à usage religieux (ex : houngbandan, utilisée pour le culte de Dangbè et utilisé à Ouidah). Cet interdit s’explique par le fait que les femmes confectionnant ces céramiques ne peuvent plus avoir d’enfant dès lors qu’elles se lancent dans le façonnage religieux. Il faut donc être d’un certain âge - généralement la ménopause- et non pas posséder un certain degré d’expérience pour confectionner certaines céramiques pour ne pas risquer d’être frappée par cette « stérilité professionnelle ». D’autres interdits rythment la confection des céramiques rituelles (indisposition, maladies, etc.). Le non-respect de cet interdit peut nuire à la qualité et à la pureté de l’objet. Ce genre d’interdit est rencontré ailleurs en Afrique, notamment au Cameroun et en Afrique australe (Cf. [2] [3]).
Façonnage
La céramique est un pot de forme fermée avec un fond rond, une panse globulaire, sans col avec une lèvre aplatit et rentrant. Elle mesure 21 cm de haut, avec un diamètre d’ouverture de 8,5 cm.
La face interne comporte des ondulations caractéristiques d’un montage aux colombins. Il en va de même pour l’intérieur du couvercle. On peut y apercevoir une argile de couleur rouge orangé (6/6 d’après le code Münsell simplifié), accompagné de paillettes de mica, visibles macroscopiquement. La face externe comporte un engobe rouge appliqué vraisemblablement en post-cuisson. Les décors sont ajoutés et présent sur l’ensemble de la panse.
Description et interprétation
Sur la panse, plusieurs céramiques sont représentées (Fig.5). On y trouve des céramiques pour les nouveau-nés et les jumeaux. Les premiers symbolisent l’avenir d’une société et sa prospérité. Les seconds sont élevés, dès leurs naissances, au rang de divinité.
On peut apercevoir les hôhô et hôhô inversé. Il s’agit de céramique à fond plat possédant de part et d’autre une cupule de forme fermée permettant de recueillir les offrandes lors de la grossesse, mais également après l’accouchement. L’orientation des cupules signifie le sens d’arrivée des enfants (siège – hôhô inversé - ou tête – hôhô). Pour savoir quels hôhô utilisés avant la naissance, on consulte l’oracle Fâ. On peut également y voir un wingban, qui a exactement la même fonctionnalité que les hôhô. Il s’agit de céramique plate possédant de part et autre une cupule plate permettant de recueillir les offrandes. Leur orientation est la même que pour les hôhô.
Accompagné des divinités jumelles, on trouve une céramique appelée dôsu. Il s’agit d’une céramique de forme fermée, de panse globulaire avec un pied pointue, utilisée pour commémorer la naissance d’un enfant arrivé après une naissance gémellaire.
En cohabitation avec ces céramiques pour les naissances, on trouve une céramique rattachée à la mort d’un enfant, le hungbandanzen. Il est utilisé pour commémorer la mort d’un enfant décédé au stade de fœtus. Ces poteries sont de formes sphéroïdes et parsemés de perforation qui possède une signification ; deux trous symbolisent un décès entre un et trois mois, trois perforations signifient que le fœtus est complètement formé (plus de trois mois). Si la poterie est dépourvue de perforation, c’est que l’enfant n’est pas né. Une autre poterie à vocation funéraire est également présente : il s’agit de lobozen, utilisée lors des cérémonies funéraires dites définitives [4].
On note également la présence de céramique pour les enfants Tohossou, c’est-à-dire né malformé. Appelée tòhòsuzen ces céramiques peuvent être sexé ; des excroissances renvoi à un Tohossou de sexe masculin. A contrario, un tòhòsuzen portant des incisions est rattaché à un Tohossou de sexe féminin. Lors d’une naissance, afin d’éviter qu’un Tohossou s’en prenne au nouveau—né avant que celui-ci n’ait reçu un ancêtre protecteur, on effectue une cérémonie rituelle impliquant ces céramiques religieuses.
Le principe vital de l’homme est présent. Il s’agit de la divinité serpent Dan, ondulant le long de la panse et symbole de la vie qui s’écoule. La céramique est un dangbèzen utilisé pour le culte du serpent Dan à Ouidah. Il s’agit d’un pot à fond arrondi, avec une panse globulaire, sans col avec une lèvre arrondie surmontée d’un couvercle.
Il y a également des céramiques qui pourraient être qualifiés de vòduzin, c’est-à-dire des céramiques qui ne sont pas rattachées à une divinité spécifique, mais utilisé pour plusieurs vòdũn. Ces contenants en terre cuite sont appelés vòduzin, qui signifie « à l’intention des vòdũn ». Lorsque l’eau entre en contact avec la céramique, cet élément naturel devient sacré. Désormais, elle est à destination des divinités et des mânes.
C’est le cas du golizen. Ce sont des petites cruches qui peuvent être de forme globulaire à fond plat avec un col rétrécie et une lèvre éversée. Ils sont généralement utilisés pour collecter ou conserver l’eau lustrale, tout comme les canaris. Dans ce cas, le golizen est à l’intention d’Hévioso.
Les libations : entre respects et interdits
La dévotion rendue au moyen de libation aux divinités vòdũn s’articule dans un cadre spécifique, rythmé par des obligations à accomplir et donc des interdits qui doivent être scrupuleusement respectés ; un vòdũn accepte de l’huile rouge, mais pas la blanche, l’alcool, mais pas le tabac, les plantes dites froides, mais pas les chaudes, etc. Les libations ont pour objectif de s’attirer les bonnes grâces des divinités et les mettre dans de bonnes dispositions pour pouvoir solliciter leur aide. A contrario, offrir des libations interdites, c’est provoquer les vòdũn. Cette provocation peut avoir un double objectifs ; le premier est d’obtenir l’effet inverse de ce que l’on souhaite (ex : lors d’une épidémie dans le Sud-Togo, des prêtresses ont offert à Sakpata des aliments interdits. L’objectif était de faire fuir la divinité et donc l’épidémie). Le second objectif est de provoquer à la destruction d’un vòdũn en « l’empoisonnant ».
Pour faciliter la lecture des libations par divinités, nous avons dressé un tableau qui regroupe les offrandes acceptées et interdites pour chaque vòdũn présentent sur le Hounkplezen (Tabl.1).
Pour ce qui est des offrandes faites au défunt ou aux enfants mort-nés ou en bas âge, il faut consulter le Fâ en amont afin de déterminer la cause de la mort. Suivant le motif, les offrandes et le cycle religieux change [3].
Cet éventail de libations recommandées s’entrechoque avec des incompatibilités libatoires. Comment respecter les libations nécessaires pour une divinité sans en offenser une autre ? Nous avons posé la question à plusieurs bôkonon. La réponse est unanime ; pour veiller à la cohabitation et à la cohésion des esprits pour le bon déroulement, on effectue les libations progressivement, en demandant à chaque divinité incompatible de s’écarter le temps que les divinités compatibles acceptent.
Conclusion
Nous avons choisi le qualificatif « couteaux suisses » pour faire ressortir la multiplicité d’utilisation possible de cette céramique. Nous avons à plusieurs reprises défendu l’idée d’une souillure de céramique et du strict respect des offrandes alimentaires avec la charte d’incompatibilité qui en découle. Dans le cas du Hounkplezen, la marche à suivre est différente. Plusieurs divinités cohabitent au sein d’une même céramique au cours d’un même rituel. Les libations sont régies par un ordre précis et une bonne communication entre l’officiant et les divinités sont nécessaires pour ne pas créer une offense involontaire. Une fois le cycle rituel terminé, le hounkplezen subit un cycle de purification au moyen de feuilles liturgiques. La purification tend à rendre de nouveau sacré le contenant. Cette purification est d’autant plus nécessaire que généralement une céramique peut renfermer un esprit ou un mal. Il est d’ailleurs coutume de briser à un carrefour une céramique une fois la cérémonie clos afin de permettre aux mânes d’emporter les maux).
En ce qui concerne la représentation et la place des céramiques dans la société, ces dernières sont omniprésentes au sein des rituels et ne peuvent pas être substitué par un autre élément. Des contenants en matériaux dits « moderne » comme du plastique ou en fer peuvent intervenir notamment lors des libations aux mânes, par exemple. Ces « nouveaux » contenants ne sont en revanche pas utilisés pour des actes beaucoup centraux comme les offrandes aux divinités vòdũn ou le dépôt de sacrifice sur les autels. Il n’est pas question ici de faire une hiérarchie des valeurs des actes religieux, mais seulement de traduire l’importance de l’utilisation ces réceptacles qui honorent la divinité́ et qui de manière détournée incarne la divinité́ puisqu’elle lui est intimement liée et personnelle. Dans la religion vaudou, le monde est un équilibre entre l’Homme, la nature et les divinités. L’argile provient du sol, de la Terre-Mère, élément sacré et fertile. Elle devient donc sacrée et trouve sa place dans la composition d’un réceptacle à destination des esprits surhumains.
Tout ceci nous pousse à soulever une question centrale : est-ce la céramique qui sacralise la cérémonie ou la cérémonie qui sacralise la céramique ? La réponse ne peut pas être clairement tranchée, il faut y voir une complémentarité qui ne peut fonctionner l’un sans l’autre. Si la cérémonie religieuse est exempte de ces objets ancestraux et traditionnels, la communication entre l’humain et le sacré sera irrémédiablement altèré. A contrario, la céramique seule sans les libations, sacrifices ou offrandes qu’elle doit réceptionner ne demeurera qu’un réceptacle vide. Quoi qu’il en soit, un élément, qu’il soit matériel ou immatériel, revêt un caractère sacré que par le sens ou la perception que son utilisateur en a. Une céramique domestique, donc de fait réputé profane, peut revêtir un attrait sacré dès lors qu’elle intervient dans une séquence religieuse. Dans une étude à paraître, nous avons effectué deux prélèvements sur le lieu de collecte de l’atelier des potières Senyigbenai d’Avali. Le premier échantillon est de l’argile utilisée pour les céramiques domestiques, le second pour les céramiques dites religieuses et donc réputée de meilleure qualité puisqu’elle se trouve sous la protection d’une divinité vòdũn. Les lieux de collectes sont espacés de quelques mètres. L’objectif de cette étude est de se pencher sur l’analyse structurale de deux argiles travaillées au sein du même atelier afin de comprendre si la compostions de l’argile diffère biologiquement ou simplement cultuellement.
Notes
1. Numéro d’inventaire MNHN-E-2009.19.2
2. Numéro d’inventaire MNHN-E-2009.19.17
3. La divinité Dangbè à Ouidah reçoit, tous les trois jours, un mélange de farine, d’huile de palme, d’haricot, d’eau du sodabi et de la noix de colas - Tourreil, 2019 :64.
Bibliographie
[1] Tourreil V., Le Fond Chauvin. Étude ethno-céramologique d’une collection de céramique rituelle vaudou – Bénin (Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, France), Mémoire de master archéologie de la Préhistoire et de la Protohistoire, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, 2023. 124 p.
[2] Gosselain O. In Pots we Trust: The Processing of Clay and Symbols in Sud-Saharan Africa. Journal of Material Culture; Vol. 4 (2): 205-230.
https://doi.org/10.1177/135918359900400205
[3] Gosselain O. Poteries du Cameroun méridional. Styles techniques et rapports à l’identité. CNRS édition. Paris, 2002. 254 p.
[4] Tourreil V., Anthropologie rituelle autour de la maladie et de la mort en territoire vaudou (Plateau d’Abomey, Bénin), Thèse de doctorat mention sociologie, anthropologie démographie, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, 2019. 680 p.
[5] Tourreil V. Étude ethnologique de céramiques rituelles en terre vaudou (Abomey, Bénin) : bilan préliminaire ». Antipodes, Annales de la Fondation Martine Aublet. Mai 2022 (https://doi.org/10.48728/antipodes.220114).